PROGRAMME
Plongées, fragments, répliques
Centre Photographique d'Île-de-France (Pontault-Combault, 77)
Visite avec l'équipe du centre d'art
Première exposition personnelle d’Isabelle Giovacchini en centre d’art, Plongées, fragments, répliques est l’aboutissement d’un long travail d’investigation, de manipulation et d’expérimentations à partir de fonds iconographiques ou d’images trouvées que l’artiste réunit. En transfigurant ainsi ces images, elle fait apparaître des couches de signification jusqu’ici invisibles.
Monia Ben Hamouda et patricia kaersenhout
Centre d'art contemporain de la Ferme du Buisson (Noisiel, 77)
Découverte des deux expositions personnelles avec un·e médiateur·rice
Née en 1991 à Milan, Monia Ben Hamouda présente sa première exposition personnelle en France au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson. Tuniso-italienne, sa pratique artistique est fortement influencée par son héritage familial et culturel et notamment par la calligraphie islamique. Travaillant en tension avec la tradition de l’aniconisme (qui délaisse la représentation imagée ou figurée au profit du texte ou de l’ornement), elle explore les relations qu’entretiennent l’histoire de l’art du Moyen- Orient et de l’Europe occidentale au travers de sculptures et d’installations immersives.
patricia kaersenhout est née aux Pays-Bas de parents surinamais. Elle déploie une pratique transdisciplinaire qui s’intéresse aux conséquences du colonialisme sur notre présent. Son travail porte sur les mouvements politiques de la diaspora africaine et leur relation avec le féminisme, la sexualité, le racisme et l’histoire de l’esclavage. En révélant des histoires oubliées, elle cherche à en restaurer la dignité dans un but de justice transformatrice. Elle expose régulièrement aux Pays-Bas et à l’étranger.
Hell Turn
Maison Populaire (Montreuil, 93)
Visite guidée en présence de Camille Martin, commissaire en résidence
HEEL TURN explore les glissements moraux, les renversements de rôle et les stratégies de contournement que les artistes activent face aux attentes – celles du public, de l’institution, de leur propre image. Emprunté au lexique du catch, le « heel turn » désigne le moment où le héros bascule du côté obscur. Ce retournement, loin de trahir, révèle ce que Roland Barthes nomme « le salaud parfait » : une figure qui ne déçoit jamais parce qu’elle incarne pleinement ce qu’on attend d’elle. Mais que se passe-t-il quand l’artiste refuse ce rôle assigné ?